PRIERES et extraits du journal de soeur Lucie
1915 la priere de l’ange
– N’ayez pas peur ! Je suis l’Ange de
la Paix. Priez avec moi !
Et, s’agenouillant, il inclina la tête jusqu’à
terre et nous fit ré-
péter trois fois ces mots :
– Mon Dieu je
crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous
demande pardon pour ceux
qui ne croient pas, qui n’adorent pas,
qui n’espèrent pas et ne
vous aiment pas.
Ensuite il se releva et nous dit :
– Priez
ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à
la voix de vos
supplications.
1916
nous avons revu l’Ange qui tenait
dans sa main gauche un calice, sur lequel était
suspendue une Hostie de laquelle tombaient
quelques gouttes de
sang dans le calice. L’Ange laissa suspendu en l’air le calice et
s’agenouilla près de nous et nous fit
répéter trois fois :
– Très Sainte
Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous offre le
très précieux Corps, Sang,
Âme et Divinité de Jésus-Christ pré-
sent dans tous les
tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
par lesquels Il est Lui-même offensé.
Et par les mérites infinis de Son Très
Saint Cœur et du
Cœur Immaculé de Marie, je vous
demande la conversion des
pauvres pécheurs. (et de ceux qui me persecutent) (pour moi)(perso)
Ensuite, il se releva et prit dans ses mains
le calice et l’Hostie.
Il me donna la Sainte Hostie, et le
sang du calice, il le partagea
entre Jacinthe et François en disant
:
« Prenez et buvez le Corps
« Prenez et buvez le Corps
et le Sang de Jésus-Christ
horriblement outragé par les hommes
ingrats.
Réparez leurs crimes, et consolez votre Dieu », et, se prosternant de nouveau à terre, il répéta avec nous encore trois fois la même prière : Très Sainte Trinité, etc ... , et disparut
Prieres et sacrifices pour les pêcheurs et réparation
– De tout ce que vous pourrez,
offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs.
offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs.
Attirez
ainsi la paix sur votre Patrie. Je suis
son Ange Gardien, l’Ange du Portugal.
Surtout, acceptez et supportez avec
soumission les souffrances
que le Seigneur vous enverra.
particulièrement chaque fois que vous
ferez un sacrifice :
O Jésus,
O Jésus,
c’est par amour pour Vous,
et pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis
contre le Cœur Immaculé de Marie
et
Je (soeur Lucie)répétais alors ma prière
habituelle au fond de mon cœur : «
habituelle au fond de mon cœur : «
« C’est pour votre amour, mon
Dieu, en réparation des
péchés commis contre le Cœur Immaculé de
Marie, pour la conversion des pécheurs et pour le Saint-Père ».
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Un jour, on me demanda si
Notre Dame nous avait ordonné de
prier pour les pécheurs. Je répondis que non. Aussitôt qu’il le
put,
pendant
qu’on interrogeait Jacinthe, il m’appela et me dit :
– Tu
as menti maintenant. Comment se fait-il que tu aies dit
que
Notre Dame ne nous a pas dit de prier pour les pécheurs ? Elle
ne
nous a donc pas demandé de prier pour les pécheurs ?
– Pour les pécheurs, non ! Elle nous a demandé de prier pour
la paix, pour la fin de la
guerre. Pour les pécheurs, Elle nous a
demandé de faire des
sacrifices.
– Ah, c’est vrai ! Je pensais que tu avais menti.
Plus
tard, on demanda à Sœur Lucie quelles étaient, à son idée, les âmes évoquées
par la formule. Elle répondit : « Les âmes des pécheurs ».
—
Pourquoi ne croyez-vous pas qu'il s'agit des âmes du Purgatoire ?
— « La Vierge ne nous a jamais intéressés aux
âmes du Purgatoire, mais toujours à celles des pécheurs. Celles du Purgatoire
sont sauvées ;
elles sont dans le vestibule du Paradis, tandis que celles des
pécheurs se trouvent sur les bords de l'abîme infernal ».
C'est d'autant plus vrai, que la Vierge ne dit pas : l'enfer où sont les âmes des pécheurs, mais où vont. Le salut envisagé ne concerne donc pas les damnés, mais les pécheurs en danger de damnation. La miséricorde de Notre-Dame ne porte pas atteinte au dogme de l'éternité et de l'irrémissibilité des peines de l'enfer.
C'est d'autant plus vrai, que la Vierge ne dit pas : l'enfer où sont les âmes des pécheurs, mais où vont. Le salut envisagé ne concerne donc pas les damnés, mais les pécheurs en danger de damnation. La miséricorde de Notre-Dame ne porte pas atteinte au dogme de l'éternité et de l'irrémissibilité des peines de l'enfer.
–
Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pé-
cheurs,
car beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie
et prie pour elles
Ma prière personnelle
« C’est pour votre amour, mon
Dieu, en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de
Marie et le Coeur sacré de Jésus-Christ, pour la conversion des pécheurs,de ceux qui me persécutent, la délivrance des âmes du purgatoire, l'ascension de mes fidèles défunts au Paradis et pour le Saint-Père »,que je vous fais ce sacrifice ....------------------------------------------------------------------------------------------------------------
SOUFFRIR POUR LES PECHEURS
EXTRAITS DU JOURNAL DE SOEUR LUCIE
EXTRAITS DU JOURNAL DE SOEUR LUCIE
Maladie de Jacinthe et de
François
plus
mal . Jacinthe me disait quelquefois :
– Je
sens une douleur tellement grande dans la poitrine ! Mais je
ne
dis rien à ma mère. Je veux souffrir pour
Notre Seigneur, en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de
Marie, pour le Saint-Père et pour la conversion des pécheurs.
Un
jour, lorsque j’arrivai le matin près d’elle, elle me demanda :
–
Combien de sacrifices as-tu offerts cette nuit à Notre Seigneur ?
–
Trois : je me suis levée trois fois pour dire les prières de l’Ange.
–
Moi, je lui en ai offert beaucoup, beaucoup ! Je ne sais pas
combien,
parce que j’ai ressenti beaucoup de douleurs, et je ne me
suis pas plainte.
sacrifices pour la conversions
des pêcheurs.
des pêcheurs.
– Je
ne veux pas jouer aujourd’hui.
–
Pourquoi ne veux-tu pas jouer ?
–
Parce que je suis en train de penser. Cette
Dame nous a dit
de dire le chapelet et
de faire des sacrifices pour la conversion des
pécheurs. Maintenant,
lorsque nous dirons le chapelet, nous réciterons les ‘ Ave Maria ’ et les ‘
Padre Nosso ’ tout entiers.
Et les sacrifices comment les ferons-nous ?
Et les sacrifices comment les ferons-nous ?
François trouva tout de
suite un bon sacrifice :
– Donnons notre goûter aux
brebis et faisons le sacrifice de ne
rien prendre.En quelques minutes, nous avions distribué notre goûter aux
brebis et nous passâmes
ainsi une journée à jeun.
sacrifice
Jacinthe
prit tellement à cœur les sacrifices pour la conversion
des
pécheurs qu’elle ne laissait passer aucune occasion. Il y avait
quelques
enfants, fils de deux familles de Moita , qui passaient
de
porte en porte à mendier. Nous les rencontrâmes un jour alors
que
nous allions avec notre troupeau.
En les voyant, Jacinthe
nous dit :
– Donnons notre goûter à
ces pauvres enfants pour la conversion des pécheurs !
Elle
courut le leur porter. Dans l’après-midi, elle me dit qu’elle avait faim. Il y
avait là quelques chênes-verts et des chênes. Les glands étaient encore assez
verts. Malgré cela, je lui dis que nous pourrions en manger. François monta sur
un chêne-vert pour remplir ses poches, mais Jacinthe eut l’idée que nous
pourrions plutôt
manger
ceux des chênes pour faire le sacrifice de manger quelque chose d’amer. Et nous
avons savouré cet après-midi-là une nourriture exquise
sacrifices pour la conversions
des pêcheurs.
des pêcheurs.
Dans
cette lande aride et sèche, tout
semblait vouloir s’embraser. La soif se faisait sentir et nous n’avions pas une
goutte
d’eau
à boire. Au début, nous avons offert ce sacrifice avec générosité,
pour la conversion des pécheurs, mais, arrivée l’heure du
midi,
nous ne pouvions plus résister.
Je
proposais alors à mes compagnons d’aller dans un lieu tout
près
demander un peu d’eau. Ils acceptèrent la proposition et
j’allai frapper à la porte d’une vieille femme, qui, en me donnant une cruche
j’allai frapper à la porte d’une vieille femme, qui, en me donnant une cruche
d’eau, me donna aussi un
peu de pain, que j’acceptais avec reconnaissance et je courus le distribuer à
mes compagnons. Ensuite je
donnai la cruche à François
et lui dis de boire.
– Je ne veux pas boire,
répondit-il.
– Pourquoi ?
– Je veux souffrir pour la
conversion des pécheurs.
– Toi, Jacinthe, bois.
– Moi aussi je veux offrir
le sacrifice pour les pécheurs.
Je versais alors l’eau dans
le creux d’une pierre afin que nos
brebis la boivent et
j’allai rapporter la cruche à sa propriétaire.
La chaleur devenait de plus en plus intense. Les cigales et les grillons
La chaleur devenait de plus en plus intense. Les cigales et les grillons
joignaient
leur chant à celui des grenouilles de la mare voisine et
faisaient
un bruit insupportable. Jacinthe, affaiblie par la faim et par
la
soif, me dit, avec une simplicité qui lui était naturelle :
–
Dis aux grillons et aux grenouilles de ne plus chanter, j’ai
tellement
mal à la tête !
Alors
François demanda :
– Ne
veux-tu pas, souffrir cela pour les pécheurs ?
La
pauvre enfant, tenant sa tête entre ses deux petites mains,
répondit : – Oui, je le veux, laisse-les chanter
sacrifices pour la conversions
des pêcheurs.
des pêcheurs.
Nous jouions un jour près du puits déjà mentionné. La mère de Jacinthe avait une vigne qui était juste à côté. Elle cueillit quelques grappes et vint nous les apporter afin que nous les mangions. Mais
Jacinthe
n’oubliait jamais les pécheurs.
– Si nous ne les mangeons
pas, dit-elle, nous pourrons offrir
ce sacrifice pour les
pécheurs. Ensuite
elle courut porter les raisins à d’autres enfants qui jouaient dans la rue. Au
retour elle était rayonnante de joie. Elle
avait
rencontré nos anciens petits amis pauvres et les leur avait
donnés.Une autre fois, ma tante nous appela pour manger des figues qu’elle
avait apportées à la maison, et qui, en réalité, auraient ouvert l’appétit à
n’importe qui. Jacinthe
s’assit avec nous, satisfaite, auprès du panier. Elle prit la première pour
commencer à manger ; soudain elle se souvint et elle dit :
– C’est vrai, aujourd’hui
nous n’avons fait encore aucun sacrifice pour les pécheurs, il vaut mieux faire
celui-là.
Elle
remit la figue dans le panier, fit une offrande et laissa là
les
figues pour convertir les pécheurs. Jacinthe répétait fré-
quemment
ces sacrifices, mais je ne peux continuer à tous les
raconter, sans quoi je ne terminerai jamais.
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GUERISONS
–
Notre mère meurt dans la peine, à cause des chagrins que tu
lui
as causés.Je m’agenouillai, inclinant la tête sur un banc, et je ressentisune
amertume profonde que je n’avais jamais éprouvée auparavant.J’offris à notre
bon Dieu mon sacrifice.
Peu
après, mes deux sœurs aînées, voyant qu’il n’y avait plus
d’espoir,
revinrent près de moi en me disant :
– Lucie, si c’est vrai que tu as vu Notre Dame, va maintenant à
la
Cova da Iria, demande-lui
de guérir notre mère. Promets-lui ce que tu voudras, nous le ferons, et alors
nous croirons.
Sans
perdre un moment, je me mis en route. Afin de ne pas être
vue,
j’allai par des sentiers qui passaient entre les champs, en récitant le
Rosaire. Je fis à la Sainte Vierge ma demande, laissant libre cours à ma douleur
je versai d’abondantes larmes et je retournai à la
maison
réconfortée, dans l’espoir que ma Mère chérie du Ciel m'accorderait la santé de
ma mère de la terre.
Lorsque j’entrai à la maison, ma mère se sentait déjà un peu mieux et, trois jours après, elle pouvait faire les travaux du ménage.
Lorsque j’entrai à la maison, ma mère se sentait déjà un peu mieux et, trois jours après, elle pouvait faire les travaux du ménage.
J’avais promis à la Très
Sainte Vierge, si Elle m’accordait ce
que je lui demandais,
d’aller à la Cova da Iria neuf jours de suite,
accompagnée de mes sœurs,
dire le Rosaire, et de marcher à genoux depuis le haut du chemin jusqu’au pied
du chêne-vert; et, le
dernier jour, de prendre
avec nous neuf enfants pauvres et, ensuite,
de leur donner un repas.
Nous y allâmes pour accomplir ma promesse, accompagnées de ma mère qui disait :
–
C’est étonnant ! Notre Dame m’a guérie, et il me semble que je
ne
crois pas encore ! je ne sais comment cela se fait.
4. Les grâces obtenues par
Jacinthe
Il y
avait, dans notre village, une femme qui nous insultait chaque fois
qu’elle nous rencontrait. Nous la rencontrâmes un jour,
qu’elle nous rencontrait. Nous la rencontrâmes un jour,
alors
qu’elle sortait d’une taverne, et, la pauvre, comme elle ne se
maîtrisait
plus, elle ne se contenta pas cette fois de nous insulter
seulement.
Lorsqu’elle eut terminé son travail, Jacinthe me dit :
–
Nous allons prier Notre Dame et lui offrir des sacrifices pour
la
conversion de cette femme. Elle dit tellement de péchés que si
elle
ne se confesse pas elle ira en enfer.
Quelques
jours après, nous passions en courant devant la porte
de
cette femme. Soudain, Jacinthe s’arrêta au milieu de sa course,
et,
se retournant, elle demanda :
–
Ecoute, c’est demain que nous allons voir Notre Dame ?
–
Oui.
– Alors nous ne jouerons pas, nous ferons ce sacrifice pour la
conversion des pécheurs
Et,
sans penser que quelqu’un puisse la voir, levant les mains et
les
yeux au ciel, elle fit cette offrande. La pauvre femme nous observait par une
ouverture de sa maison. Ensuite, elle dit à ma mère
qu’elle
fut tellement impressionnée par cette action de Jacinthe qu’elle
n’avait
plus besoin d’autres preuves pour croire à la réalité des faits.
A
partir de ce moment, non seulement elle ne nous insultait plus,
mais
elle nous demandait continuellement de supplier Notre Dame
de
lui pardonner ses péchés.
Un
autre jour, nous avons rencontré une pauvre femme qui,
pleurant,
s’agenouilla devant Jacinthe et lui demanda d’obtenir de
Notre
Dame la guérison d’une terrible maladie. Jacinthe, en la
voyant
à genoux devant elle, s’affligea et lui prit ses mains tremblantes pour la
relever. Voyant qu’elle n’était pas capable, elle s’agenouilla aussi et dit
avec la femme trois ‘ Ave Maria ’. Ensuite elle lui
demanda
de se relever, lui assurant que Notre Dame la guérirait.
Elle
ne cessa de prier tous les jours pour elle ; après un certain
temps,
cette femme réapparut pour remercier Notre Dame de sa guérison.
Une
autre fois, c’était un soldat qui pleurait comme un enfant.
Il
venait de recevoir l’ordre de partir pour la guerre et laissait son
épouse
malade et trois petits enfants. Il demandait, soit la guérison
de
sa femme ou la révocation de l’ordre. Jacinthe l’invita à dire
avec
elle un chapelet. Après, elle lui dit : Ne pleurez pas. Notre
Dame
est si bonne, que, sûrement, elle va vous accorder la grâce
que
vous lui demandez.
Elle
n’oublia jamais plus son soldat. A la fin du chapelet, elle
récitait
toujours un ‘ Ave Maria ’ pour le soldat. Plusieurs mois passèrent, et il
réapparut, avec son épouse et ses trois petits enfants,
pour
remercier Notre Dame des deux grâces reçues. A cause d’une
fièvre,
qui s’était déclarée à la veille de partir, il avait été exempté
du
service militaire, et sa femme, disait-il, avait été guérie par un
miracle de Notre Dame.
Retour d’un fils prodigue
L’autre grâce obtenue fut pour une de mes tantes mariée à Fatima, du nom
de Victoria. Elle avait un fils qui était un véritable prodigue. Je ne sais
pourquoi il avait, depuis longtemps, abandonné la
maison paternelle et on ne savait ce qu’il était devenu. Angoissée,
ma tante vint un jour à Aljustrel pour me demander de prier Notre
Dame pour son fils. Ne m’ayant pas trouvé, elle s’adressa à Jacinthe.
Celle-ci lui promit de prier pour lui. Après quelques jours, le fils
revint
à la maison en demandant pardon à ses parents et, ensuite, il alla à
Aljustrel raconter sa malchance.
Après avoir dépensé tout ce qu’il avait volé à ses parents, disait-il,
il marcha pendant un certain temps, comme un vagabond, et je ne
me souviens plus pourquoi il fut mis en prison à Torres Novas. Après
y être resté quelque temps, il réussit, une nuit, à s’enfuir et se
retrouva au milieu de collines et de bois de pins qu’il ne connaissait
pas. Se croyant complètement perdu, partagé entre la peur d’être
repris et l’obscurité de la nuit profonde et agitée, il ne trouva
d’autres
recours que la prière.
Il tomba à genoux et commença à prier. Quelques minutes après, affirmait-il, Jacinthe lui apparut, le prit par la
Il tomba à genoux et commença à prier. Quelques minutes après, affirmait-il, Jacinthe lui apparut, le prit par la
main et le conduisit à la route pierreuse qui va de Alqueidão à
Reguengo, lui faisant signe de continuer par là. Lorsque le jour se
leva, il se trouva sur le chemin de Boleiros, reconnut l’endroit où il
se
trouvait et, ému, se dirigea vers la maison de ses parents.
Or donc, il affirmait que Jacinthe lui était apparue, qu’il l’avait
reconnue parfaitement. Je demandai à Jacinthe si c’était vrai qu’elle était allée là pour le rejoindre. Elle me répondit que non ;qu’elle ne savait même pas où se trouvaient ces pinèdes et ces collines où il s’était perdu.
– J’ai seulement beaucoup prié pour lui Notre Dame, parce que
j’avais de la peine pour tante Victoria –
me répondit-elle.
me répondit-elle.
Que s’est-il donc passé ? Je ne sais. Dieu seul le sait.
Mortifications et
souffrances
et
je trouvai un morceau de corde tombé
d’une charrette. Je
le pris et je m’amusai à l’attacher à un de mes bras. Je ne tardai pas à
remarquer que la corde me faisait mal. Je dis alors à mes cousins :
« Regardez, cela fait mal !
Nous pourrions nous l’attacher à la taille et offrir à Dieu ce sacrifice ».
Les
pauvres enfants acceptèrent aussitôt mon idée et nous dé-
cidâmes
ensuite de partager cette corde entre nous trois. Une pierre
aiguë,
frappant sur une autre, nous servit de couteau. Soit à cause
de
la grosseur et de la rudesse de la corde, soit parce que, quelquefois,
nous la serrions trop, cet instrument nous faisait souffrir horriblement. Jacinthe, parfois, laissait tomber quelques larmes à cause de la gêne que la corde lui causait. Je lui disais à plusieurs reprises de
nous la serrions trop, cet instrument nous faisait souffrir horriblement. Jacinthe, parfois, laissait tomber quelques larmes à cause de la gêne que la corde lui causait. Je lui disais à plusieurs reprises de
l’enlever
et elle répondait : Non ! Je veux offrir ce sacrifice à Notre
Seigneur en réparation
et
pour la conversion des pécheurs.
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mortifications
Un
autre jour, nous nous amusions à cueillir sur les murs des
herbes
avec lesquelles on produit de petites détonations en les serrant dans les
mains. Jacinthe, en cueillant ces herbes, prit, sans le vouloir, des orties
avec lesquelles elle se piqua. En sentant la douleur, elle serra davantage les
mains et nous dit :
–
Regardez ! regardez encore une autre chose avec laquelle
nous
pouvons nous mortifier !
Depuis lors, nous prîmes
l’habitude de nous donner de temps en
temps des coups sur les
jambes avec des orties, afin d’offrir à Dieu
Mortification
Lorsque,
par mortification, elle ne voulait pas manger, je lui
disais
:
–
Jacinthe, allons, mange maintenant.
– Non ! J’offre ce sacrifice pour les pécheurs qui mangent trop.
Quand, déjà malade, elle
allait à la messe un jour de semaine,
je lui disais :
–
Jacinthe, ne viens pas, tu n’en as pas la force ; aujourd’hui
ce
n’est pas dimanche.
–
Peu importe, j’y vais pour les pécheurs qui n’y vont même
pas
le dimanche
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Mauvaises paroles
S’il lui arrivait d’entendre une de ces paroles trop libres que
S’il lui arrivait d’entendre une de ces paroles trop libres que
certaines
personnes se font gloire de prononcer, elle se couvrait la
figure
de ses mains et disait :
– Ô mon Dieu ! ces gens ne savent donc pas qu’en disant ces
choses, ils risquent
d’aller en enfer ? Pardonnez-leur, mon Jésus,
et convertissez-les.
Certainement, ils ne savent pas que cela offense
Dieu. Quelle pitié, mon
Jésus ! Je prie pour eux.
Et
elle répétait alors la prière enseignée par Notre Dame : « Ô mon
Jésus, pardonnez-nous, etc... »
francesco
Lorsque,
dans nos jeux, quelqu’un cherchait à le priver de ses
droits
quand il avait gagné, il cédait sans résistance, se limitant à
dire
:– Tu crois avoir gagné ? alors, très bien, cela ne me fait rien à
moi
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Je me
souviens qu’il arriva un jour chez moi avec un mouchoir
de
poche où était peinte Notre Dame de Nazaré, qu’on venait de lui
apporter
de cette plage. Il nous le montra avec grande joie, et tous
les
enfants voulurent l’admirer.
Le mouchoir passa de main en main
Le mouchoir passa de main en main
et
peu d’instants après il disparut. On le chercha, mais on ne le
retrouva
pas. Peu après je le trouvai dans la poche d’un autre petit.
Je
voulus le lui reprendre, mais il déclara qu’il lui appartenait, qu’on
le
lui avait aussi apporté de la plage. Alors François, afin d’en finir,
s’approcha de moi et me dit :– Laisse-le lui, qu’est-ce que cela me fait
d’avoir ce mouchoir ?
Quand
il demanda avec beaucoup d’insistance à sa mère de le
laisser
venir avec son troupeau pour rester avec moi, c’était beau-
coup
plus pour faire plaisir à Jacinthe qui le préférait à son frère
Jean.
Un jour que sa mère, déjà mécontente, lui refusait cette permission, il
répondit avec sa paix naturelle :
–
Cela ne me fait rien à moi, maman, c’est Jacinthe qui veut
que j’aille.
explication
Samedi. 28 Juillet Dialogue entre Sainte Gemma Galgani et son Ange Gardien.
explication
Samedi. 28 Juillet Dialogue entre Sainte Gemma Galgani et son Ange Gardien.
J’ai passé une très bonne nuit, et au
matin l’Ange est venu. Il avait l’air enchanté. Il me dit de prendre du
papier et d’écrire ce qu’il me dicterait. En voilà le contenu :
‘Rappelles-toi
ma fille que quiconque aime véritablement Jésus, parle peu et supporte tout. Je
t’ordonne au nom de Jésus, de ne jamais dire ton opinion, à moins qu’elle te
soit demandée; de ne jamais soutenir avec entêtement ton point de vue, mais au
contraire, de céder rapidement. Obéis ponctuellement à ton Confesseur sans
répliquer, et aux autres qu’IL (*Jésus) te désignera.
Mais quand ce sera
nécessaire, ne donne qu’une réponse, en étant sincère avec l’un comme avec les
autres. Lorsque tu auras commis une faute, ou omis quelque chose, tu t’en
accuseras tout de suite, sans attendre qu’on te le demande. Finalement,
souviens-toi de préserver ton regard, ayant à l’esprit que les yeux qui ont été
mortifiés verront les beautés du Ciel!’
-------------------------------------------------------------------------------
demander
si François et Jacinthe viendraient, ou si ce serait leur
frère
Jean, car, dans ce cas, je préférais la compagnie de mon
ancienne
compagne. Ma tante avait déjà décidé que, ce jour-là, ce
serait
Jean qui irait car le temps était à la pluie. Mais François voulut encore faire
une nouvelle demande auprès de sa mère. Recevant comme réponse un non sec et
sans réplique, il répondit :
–
Pour moi cela ne me fait rien, mais c’est Jacinthe qui aura le
plus de peine.
Chapelets
Et,
depuis lors, il prit l’habitude de s’éloigner de nous, comme
pour
se promener. Si je l’appelais et lui demandais ce qu’il faisait, il
levait
le bras et montrait son chapelet. Si je lui disais de venir jouer,
qu’ensuite
il prierait avec nous, il répondait :
–
Après, je prierai aussi avec vous. Ne te rappelles-tu pas que
Notre
Dame a dit que je devais réciter beaucoup de chapelets ?
Un
jour il me dit : – J’ai beaucoup aimé
voir l’ange, mais j’ai aimé encore davantage Notre Dame. Ce que j’ai le plus
aimé, ce fut de voir Notre
Seigneur
dans cette lumière que Notre Dame nous a mise dans la
poitrine.
J’aime tellement Dieu ! Mais Lui, Il est si triste à cause de
tant de péchés! Nous, nous ne devons jamais en faire aucun
----------------------------------------------------------------------------------
Prières et xacrifices
Prières et xacrifices
en
rendions compte. Lorsque nous nous apercevions de son absence, nous nous
mettions à sa recherche en l’appelant. Il nous
répondait
alors de derrière un petit mur, un arbuste ou un buisson,
où
il se trouvait à genoux, en prière.
–
Pourquoi ne nous dis-tu pas de prier avec toi? lui demandais-je
quelquefois.
–
Parce que j’aime mieux prier tout seul.
J’ai
déjà raconté, dans les notes sur le livre « Jacinthe », ce qui
se
passa dans une propriété appelée Varzea. Il me semble qu’il
n’est
pas nécessaire de le répéter ici.
Un
jour, nous allions chez moi, passant devant la maison de
ma
marraine de baptême. Elle venait de faire de l’hydromel et nous
appela
pour nous en donner un verre. Nous entrâmes, et François
fut
le premier à qui elle donna le verre pour qu’il boive. Il prit le verre
sans
le boire, le passa à Jacinthe afin qu’elle boive et moi aussi.
Entre-temps,
il fit demi-tour et disparut.
– Où
est François, demanda ma marraine ?
– Je
ne sais pas ! Je ne sais pas ! Il était là à l’instant.
Il
ne reparut pas, et Jacinthe et moi, après avoir dit merci, nous
allâmes
le retrouver, ne doutant pas un instant qu’il ne fût assis au
bord
du puits dont j’ai si souvent parlé.
–
François, tu n’as pas bu l’hydromel ! Marraine t’a appelé plusieurs fois mais
tu ne t’es pas montré.
–
Lorsque j’ai pris le verre, je me suis souvenu soudain de faire
ce
sacrifice pour consoler Notre Seigneur et, pendant que vous
buviez, je me suis enfui ici.
Reunions , bals
En
vérité, les instances étaient nombreuses, et nombreuses
étaient
les amies qui s’étaient réunies pour jouer avec moi. Elles
venaient
même de plusieurs villages assez distants : de la Moita,
une
certaine Rosa et Ana Caetano avec Ana Brogueira ; de Fatima, deux filles de
Manuel Caracol ; de Montelo, deux filles de
Manuel
da Ramira et deux de Joaquim Chapeleta ; de Amoreira,
deux
de Silva ; des Currais, une certaine Laura Gato, Josefa Valinho
et
plusieurs autres, dont je ne me souviens plus les noms ; de
Boleiros,
de Lomba, de Pederneira, etc. Et cela en dehors de celles qui se réunissaient
de Eira da Pedra, de Casa Velha et d’Aljustrel. Comment ainsi, soudainement,
les décevoir, elles qui paraissaient ne pouvoir s’amuser sans moi, et leur
faire comprendre
qu’il
fallait en finir pour toujours avec de telles réunions ? Dieu
inspira
François :
–
Sais-tu comment tu vas faire ? Tous les gens savent que
Notre
Dame t’est apparue. Aussi, dis-leur que tu Lui as promis de ne
plus
prendre part à des bals et que c’est pour cela que tu n’iras
pas.
Ensuite, pendant ces jours-là, nous nous échapperons vers la
Lapa
do Cabeço. Là, personne ne nous trouvera.
J’acceptai
la proposition et, étant donné ma décision, personne
ne
pensa plus à organiser de telles assemblées. Ce fut une béné-
diction
de Dieu. Et, ces amies, qui avant me recherchaient pour se
divertir,
venaient me chercher à la maison les dimanches après-midi
et
m’accompagnaient pour aller réciter le chapelet à la Cova da
Nous
nous trouvions un jour, à un endroit appelé la Pedreira et,
pendant
que les brebis paissaient, nous sautions de rocher en rocher, en faisant
résonner notre voix au fond de ces grands ravins.
François,
comme c’était son habitude, se retira dans le creux d’un
rocher.
Après un long moment, nous l’entendîmes crier, nous appeler et invoquer Notre
Dame.
Affligées,
en pensant qu’il lui était arrivé quelque chose, nous
nous
mîmes à le chercher en l’appelant :
– Où
es-tu ?
–
Ici ! Ici !
Mais
cela nous prit encore du temps pour pouvoir le retrouver.
Enfin,
nous le rencontrâmes tremblant de peur, encore à genoux,
tout
afligé et incapable de se mettre debout.
–
Qu’as-tu ? Qu’est-ce qui est arrivé ?
La
voix à demi suffoquée par la peur, il dit :
– C’était une de ces grandes bêtes qui étaient dans l’enfer, qui
se trouvait ici, jetant du
feu !
Je
ne vis rien, ni Jacinthe. Aussi, je me mis à rire et je lui dis :
– Tu
ne veux jamais penser à l’enfer, afin de ne pas avoir peur,
et
maintenant, tu es le premier à avoir peur !
Lorsque
Jacinthe se montrait plus impressionnée en se souvenant de l’enfer, il avait
l’habitude de lui dire :
– Ne
pense pas tant à l’enfer ! Pense plutôt à Notre Seigneur
et à
Notre Dame. Moi je n’y pense pas pour ne pas avoir peur.
Il
n’était pas peureux du tout. Le soir, il se rendait seul à n’importe quel
endroit obscur sans difficulté. Il jouait avec les lézards, les
couleuvres
qu’il trouvait ; il les faisait s’enrouler autour d’un bâ-
ton
; il versait, dans le creux des pierres, du lait des brebis pour les
faire
boire. Il se glissait dans les grottes à la recherche de terriers
de renards, de lapins, de genettes, etc.
Il
aimait beaucoup les petits oiseaux. Il ne pouvait supporter
qu’on
volât leurs nids. Il émiettait toujours une partie du pain qu’il
emportait
pour son repas au-dessus des pierres pour leur donner
à
manger. En s’éloignant, il les appelait, comme s’ils le comprenaient, et il
voulait que personne approchât pour ne pas leur faire peur !
–
Pauvres petits, vous avez tellement faim – disait-il en parlant
avec
eux. Venez, venez manger !
Et
eux, avec leur regard vif, ne se faisaient pas prier et venaient en grand
nombre. C’était alors sa joie de les voir voler au
sommet
des arbres, le gésier plein, chanter et pépier à tue-tête,
tandis
qu’il les imitait avec art, faisant chœur avec eux.
Un
jour, nous rencontrâmes un petit garçon qui tenait dans sa
main
un petit oiseau qu’il avait attrapé. Plein de pitié, François lui
promit
deux sous s’il le laissait s’envoler. Le garçon accepta le contrat, mais,
d’abord, il voulait avoir l’argent en main. François retourna alors à la
maison, de Lagoa da Carreira, qui se trouve un
peu
plus bas que la Cova da Iria, pour chercher les deux sous, afin
de
libérer le prisonnier. Quand il le vit s’envoler, il battit des mains
de contentement et dit : Fais
attention, ne te laisse plus attraper
Il y
avait là, une petite vieille que nous appelions Tante Maria
Carreira.
Ses fils l’envoyaient quelquefois faire paître un troupeau
de
chèvres et de brebis. Ces dernières, peu domestiquées, s’éloignaient
quelquefois dans toutes les directions.Lorsque nous la rencontrions ainsi en
peine, François était le premier à venir à son
aide.
Il l’aidait à conduire le troupeau au pâturage et ramenait les
bêtes
qui s’étaient dispersées. La pauvre vieille se répandait en
mille remerciements et l’appelait son ange gardien
Un
de ces jours, alors que François, déjà malade, avait encore
la
force de faire une promenade, j’allai avec lui à la Lapa do Cabeço
et
aux Valinhos. Au retour, en arrivant à la maison, nous la trouvâ-
mes
pleine de gens ; et une pauvre femme, près d’une table, faisait
semblant
de bénir d’innombrables objets de piété : chapelets, mé-
dailles,
crucifix, etc. Jacinthe et moi, nous fûmes tout de suite entourées de
nombreuses personnes qui voulaient nous interroger.
François
fut appelé par cette ‘ bénisseuse ’ qui l’invita à l’aider.
– Je
ne peux pas bénir, – lui répondit-il sérieusement, – et
vous
non plus ! Ce sont seulement les prêtres qui peuvent le faire.
La
phrase du petit se répandit immédiatement parmi la foule,
comme
si elle avait résonné au moyen d’un porte-voix, et la pauvre
femme
dut se retirer immédiatement, au milieu des insultes de ceux
qui exigeaient d’elle les objets qu’ils venaient de lui remettre.
–
Écoute, je suis très mal, il me manque peu de temps pour
aller
au ciel.
–
Alors, attention ! N’oublie pas de prier beaucoup là-Haut pour
les
pécheurs, pour le Saint-Père, pour moi et pour Jacinthe.
–
Oui, je veux bien, mais écoute, ces choses-là demande les
plutôt
à Jacinthe, car j’ai peur d’oublier lorsque je verrai Notre Seigneur ! Et avant
tout, je veux Le consoler.
Un
jour, très tôt le matin, sa sœur Thérèse vint m’appeler:
–
Viens vite ! François se trouve très mal et il dit qu’il veut te
dire
quelque chose !
Je
m’habillai à la hâte et j’y allai, il demanda à sa mère et à ses
frères
de sortir de la chambre, car c’était un secret qu’il voulait me
dire.
Ils sortirent et il me dit :
–
C’est que je vais me confesser pour communier et mourir
ensuite.
Je voudrais que tu me dises si tu m’as vu faire quelque
péché,
et que tu ailles demander à Jacinthe si elle m’a vu en faire.
– Tu
as désobéi quelquefois à ta mère, lui répondis-je, quand
elle
te disait de rester à la maison et que tu t’échappais pour venir
près
de moi ou pour aller te cacher.
–
C’est vrai, j’ai commis celui-là. Maintenant, va demander à
Jacinthe
si elle se souvient d’autre chose.
J’y
allai, et après avoir réfléchi, Jacinthe me répondit :
–
Ecoute, dis-lui que juste avant les Apparitions de Notre Dame,
il a
volé un ‘ tostão ’ à notre père pour acheter l’harmonica de José
Marto
de Casa Velha, et que, lorsque les garçons d’Aljustrel ont
jeté
des pierres à ceux de Boleiros, lui aussi en a jeté quelques-unes.
Lorsque
je lui fis la commission de sa sœur, il me répondit :
–
Ceux-là, je les ai déjà confessés, mais je vais les confesser
de
nouveau. C’est peut-être à cause de ces péchés que j’ai faits,
que
Notre Seigneur est si triste ! Mais moi, même, si je ne mourais
pas,
jamais plus je ne recommencerais à les faire. Maintenant, je
les
regrette.
sources
http://www.pastorinhos.com/livros/fr/MemoriasI_fr.pdf
http://www.pastorinhos.com/fr/editions/livres/
http://www.pastorinhos.com/_wp/wp-content/uploads/MemoriasI_fr.pdf
http://www.fatima.be/fr/fatima/vision/marie.php
http://www.pastorinhos.com/fr/editions/livres/
http://www.pastorinhos.com/_wp/wp-content/uploads/MemoriasI_fr.pdf
http://www.fatima.be/fr/fatima/vision/marie.php